Critique Films : A Chinese Ghost Story 倩女幽魂 (Histoires de Fantômes Chinois), Poye Polomi 30th Anniversary !!!
Aujourd’hui ce sont les 30 ans d’une trilogie de légende, peut-être bien la plus belle qui ait été faite à ce jour, alors comme pour A Better Tomorrow l’an passé, Sang yut fai lok 生日快樂 à la saga Sinnui yauman 倩女幽魂 aka A Chinese Ghost Story, plus connu chez nous sous le nom d’Histoires de Fantômes Chinois.
Aaah le premier volet d’Histoires de Fantômes Chinois, lorsque j’y repense, je crois bien que c’est à partir de ce film que s’est réellement déclenchée ma passion pour le cinéma asiatique. Comme beaucoup je crois, il y a un avant et un après Chinese Ghost Story.
Un cocktail unique, à la croisée de genres multiples (Kung-fu, Fantasy, Horreur, Romance, Comédie), où rien ne semble avoir de limites, bien que pourtant parfaitement dosé.
Encore une nouvelle folie sortie tout droit de l’écurie Film Workshop et surtout de l’imagination débordante, de ce génie qu’on ne présente plus, Tsui Hark. Reprenant la célèbre nouvelle à succès du XVIIème siècle Nie Xiaoqian de l’auteur Pu Song-Ling, déjà adaptée en 1960 par la Shaw Brothers sous le titre The Enchanting Shadow, Tsui très marqué par cette première version durant son enfance, décide ainsi de porter à l’écran sa propre adaptation, en confiant les rennes de la réalisation à l’émérite chorégraphe martial Ching Siu-Tung.
Si le succès local, demeure modéré lors de sa sortie à Hong Kong le 18 juillet 1987, sa popularité explosera lors de sa présentation internationale, d’abord en festivals, puis en exploitation salle et vidéo. L’œuvre atteint très vite un statut culte, un classique incontournable est né !
Son succès international engendrera ainsi 2 suites en 90 et 91, toujours avec Ching Siu-Tung à la réal et Tsui à la prod. Leur Collaboration sera par ailleurs la plus fructueuse de la Film Workshop, puisqu’ils travailleront ensemble sur pas moins de 13 longs-métrages entre 1986 et 1993, principalement en tant que chorégraphe martial pour Ching, mais également 8 fois en tant que réalisateur, en comptant la célèbre trilogie initiatrice du Neo Wu Xia, Swordsman.
Après, en ce qui concerne les films, il y aurait mille choses à dire pour en vanter les qualités… Aussi, pour ceux qui ne connaîtraient pas encore cette fabuleuse trilogie, et qui souhaiteraient savoir pourquoi il faut l’avoir vu, je tâcherai d’aller à l’essentiel en essayant de rester concis…
-Pour le charme de Joey Wong,
-Pour les partitions inoubliables de James Wong,
-Pour la frénésie des combats et les mouv de caméra made in THRTW,
-Pour les draperies flottantes,
-Pour les joutes rap de Wu Ma,
-Pour Leslie Cheung (toujours),
-Pour Poye Polomi,
-Pour cet équilibre foutraque parfait entre chaos et poésie,
-Pour Poye Polomi (encore),
-Pour le cast du 2 totalement perché et les moines volants (donc perchés aussi),
-Pour l’érotisme du 3,
-Pour tout le 3, (qui ferme magnifiquement la boucle avec le 1er.)
-Pour tout le 1 puisqu’on y est aussi,
-Pour les couleurs, la fumée, les décors, les costumes, les SFX, les créatures, les draperies flottantes (je l’ai dit ?…pas grave, je le redis),
-Bref, n’en jetez plus, la galette est déjà dans le lecteur et ça fume, (le logo HK Video apparaît, je dois vous laisser…)
-Cherchez pas d’excuses, y a jamais rien à la TV…
Ok, j’ai mis sur pause… Vous l’aurez compris, cette trilogie n’a que de l’amour à offrir et lorsqu’on est fan, on le lui rend bien aussi.^^
Histoires de Fantômes Chinois, Happy Birthday !!
Merci de m’avoir lu,
En espérant vous avoir donné envie de voir ou revoir ce chef d’œuvre inestimable.
Sayonara, Bye bye !!